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À l’heure où l’enseignement de l’enluminure reste confidentiel, deux artisanes françaises, Noëmie NoëEnluminure et Christelle Sordel, ont décidé de relever un défi audacieux : créer une formation en ligne qui respecte les exigences techniques de cet art millénaire. Dans leur académie virtuelle, Tityvillus Academy, tradition et innovation se rencontrent pour donner naissance à une approche inédite de la transmission.
Sommaire
ToggleUne pédagogie pensée pour le numérique
L’originalité de Tityvilus Academy tient d’abord à sa méthode d’enseignement. Les cours sont filmés avec deux caméras : une vue plongeante qui capture précisément les gestes techniques, et une vue latérale qui restitue la perspective naturelle.
« La personne voit exactement ce qu’il se passe, parfois mieux qu’en présentiel », note Christelle.
Cette configuration résout un problème récurrent des ateliers traditionnels : le rythme d’apprentissage. En ligne, chaque élève peut revoir les gestes autant de fois que nécessaire, faire pause, revenir en arrière. Une flexibilité impossible à obtenir dans un cours collectif.
Des formats adaptés à chaque technique
Pour l’enluminure, les cours enregistrés s’imposaient naturellement. Un aplat de couleur prend du temps, la patience est essentielle. Les élèves peuvent désormais travailler sereinement, sans la pression du temps qui passe en atelier.
« Nous avons voulu recréer les conditions idéales d’apprentissage », explique Noémie. « En présentiel, certains se précipitent, stressés par le temps qui file. Ici, chacun avance à son rythme. »
La calligraphie, elle, trouve son essence dans l’interaction directe. Les sessions live permettent d‘ajuster immédiatement la position de la main, l’angle du calame, la fluidité du geste.
« C’est fascinant de voir comment un simple ajustement peut transformer complètement le tracé »,
remarque Christelle qui guide ses élèves en temps réel. Chaque session est ensuite disponible en replay, permettant de revenir sur les points techniques quand nécessaire.
Un matériel qui fait le pont entre deux époques
Dans leur démarche, Noémie et Christelle ont repensé jusqu’à la question du matériel, souvent source d’hésitation pour les débutants.
« On ne peut pas demander à quelqu’un qui débute d’investir des centaines d’euros dans des pigments », explique Noémie.
Leur solution ? Des kits pensés pour l’apprentissage, où les pigments sont préparés dans de petits coquillages, exactement comme le faisaient les enlumineurs médiévaux. Une approche qui marie authenticité historique et praticité moderne.
Une formation évolutive
Le programme s’enrichit continuellement des retours d’expérience.
« La remarque la plus inattendue concernait la vidéo », note Noémie. « Beaucoup avaient peur de ce format, mais finalement les retours sont très positifs. »
L’académie lancera un nouveau format combinant enluminure et calligraphie.
« L’idée est de permettre aux élèves de créer une page complète de manuscrit », précise Christelle. « Chacun pourra suivre un parcours à son rythme, que ce soit en enluminure, en calligraphie, ou les deux. »
Un savoir-faire ancestral adapté au monde moderne
« Notre clientèle recherche vraiment la technique », observe Noémie.
Contrairement aux idées reçues initiales sur la nécessité de « démocratiser » l’enluminure, les élèves manifestent un vif intérêt pour les aspects les plus traditionnels.
« On va développer des modules spécifiques, de la dorure à la grisaille, en passant par la pose de feuille d’or libre. »
Les deux enseignantes envisagent même la création de certifications.
« Pour l’instant c’est anecdotique », précise Noémie, « mais pourquoi pas faire reconnaître ces compétences auprès de l’État plus tard ? Le titre d’enlumineur existe, mais il a été perdu avec la fermeture de Institut Supérieur Européen de l’Enluminure et du Manuscrit (ISEEM) »
Une communauté internationale en construction
« On touche un public qu’on n’aurait jamais pu atteindre autrement », souligne Christelle.
Les élèves viennent de toute la francophonie, dépassant les contraintes géographiques qui limitaient auparavant l’accès à ces savoirs.
L’académie anime également une communauté active sur les réseaux sociaux.
« Chaque weekend, nous proposons des quiz sur l’histoire de l’enluminure », explique Noémie.
Ces interactions régulières maintiennent l’engagement des élèves et enrichissent leur culture du manuscrit médiéval.
Une vision d'avenir pour les métiers d'art
« C’est dommage de ne plus avoir de centre de formation ni en calligraphie ni en enluminure », regrette Christelle. « Ce sont des gestes qui doivent perdurer. »
Pour les fondatrices, Tytivilus Academy représente plus qu’une simple plateforme d’apprentissage : c’est un moyen de préserver et transmettre un patrimoine vivant.
« Notre approche nécessite peu de matériel comparé à d’autres techniques artistiques », souligne Christelle. « C’est surtout une question de temps, de patience et de répétition des gestes. »
Une philosophie qui trouve un écho particulier auprès des nouvelles générations en quête de sens et d’authenticité.
Pour découvrir Tytivilus Academy et suivre leur actualité, rendez-vous sur leur site internet et leurs réseaux sociaux. Les inscriptions pour les nouveaux modules de ouvriront prochainement.

